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dimanche 29 mars 2009
Salon de Provence (13)
Un après midi d'aout pour visiter la très jolie vieille ville de Salon de Provence.
Dominée par le château de l'Empéri, Salon de Provence cultive un art de vivre et une qualité de vie propre à en faire un lieu idéal de vacances pour découvrir les charmes de la Provence.
Ville adoptive de Nostradamus, Salon sait conjuguer héritage du passé et regard vers l'avenir.
On y fabrique encore le savon de Marseille dans des entreprises qui maintiennent la tradition depuis trois générations pendant qu'évoluent les Alphajets de la prestigieuse Patrouille de France.
Le Château de l'Empéri. Dominant la ville ancienne, il est le plus grand château médiéval de Provence du XIIe siècle au XIIIe siècle, mentionné pour la première fois au Xe siècle, le château fut le lieu de résidence préféré des archevêques d'Arles jadis sous la suzeraineté des empereurs romains germaniques, d'où son nom de « Empéri ». L'archevêque d'Arles Louis Aleman y décéda de la peste le 16 septembre 1450. De nombreux personnages illustres y séjournèrent dont Frédéric Barberousse, le roi René d'Anjou, François Ier et la reine Claude en 1516. De la partie médiévale dans la première cour, occupée autrefois par un fossé de 7 mètres de profondeur qui justifiait la présence d'un pont-levis, au XVIe siècle, le château s'embellit d'une exceptionnelle cheminée gothique. À la Révolution, après la mort du dernier archevêque, le château devient propriété de la ville. Le tremblement de terre de 1909 endommagea l'édifice, deux tours furent détruites ainsi qu'une partie des remparts.
Le Château de l'Empéri accueille chaque été le Festival international de musique de Salon-de-Provence Musique à l'Empéri.
L'église Saint-Michel. Construite au XIIIe siècle, elle présente un style de transition entre l'art roman et le gothique provençal. Elle dispose de deux clochers dont un à arcades (dit aussi clocher à peigne), le second fut ajouté au XVe siècle pour recevoir l'horloge de la ville. Le portail de style roman est remarquable par la qualité de ses sculptures. En dessous, se trouve l'agneau pascal surmonté d'une croix de malte portée par une hampe. Un couteau carolingien et deux diablotins (rappelant que le Mal existe mais qu'il doit rester hors des lieux saints) figurent au sommet de l'arc. La tour octogonale, côté nord, permet d'appuyer l'hypothèse d'une construction templière.
La porte de l'Horloge. Elle fut édifiée sur l'ancienne porte Farreiroux, vestige des remparts, pour remplacer l'horloge de l'église Saint-Michel. Les travaux débutés en 1626 s'achèvent en 1664. Sa porte comporte une niche qui abrite une Madone. L'écusson de « la loi » a remplacé celui du roi, gratté en 1792. La porte de l'Horloge a entièrement été restaurée en 2004.
La Collégiale Saint-Laurent. Le monument actuel, beaucoup plus vaste, fut édifié sur l'emplacement d'une ancienne chapelle du XIIIe siècle. L'archevêque d'Arles Jean de Cardonne posa la première pierre le 22 mars 1344 ; les travaux durèrent 100 ans. L'édifice s'écroula au début du XVe siècle ; trente ans après, le cardinal Louis Aleman, archevêque d'Arles, lance la reconstruction qui se terminera en 1480. L'édifice est érigé en collégiale en 1499. Elle fut le théâtre de violents combats au cours des guerres de la ligue, notamment durant la bataille avec le duc d'Épernon, chef des ligueurs, qui tenta en vain d'abattre le clocher. Elle abrite actuellement le tombeau de Nostradamus.
Nostradamus, né Michel de Nostredame (14 décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence - 2 juillet 1566) était un médecin[1]'[2] et apothicaire français. Pratiquant l'astrologie comme tous ses confrères à l'époque de la Renaissance, il est surtout connu pour ses prédictions sur la marche du monde
Sources : Wikipédia
Dominée par le château de l'Empéri, Salon de Provence cultive un art de vivre et une qualité de vie propre à en faire un lieu idéal de vacances pour découvrir les charmes de la Provence.
Ville adoptive de Nostradamus, Salon sait conjuguer héritage du passé et regard vers l'avenir.
On y fabrique encore le savon de Marseille dans des entreprises qui maintiennent la tradition depuis trois générations pendant qu'évoluent les Alphajets de la prestigieuse Patrouille de France.
Le Château de l'Empéri. Dominant la ville ancienne, il est le plus grand château médiéval de Provence du XIIe siècle au XIIIe siècle, mentionné pour la première fois au Xe siècle, le château fut le lieu de résidence préféré des archevêques d'Arles jadis sous la suzeraineté des empereurs romains germaniques, d'où son nom de « Empéri ». L'archevêque d'Arles Louis Aleman y décéda de la peste le 16 septembre 1450. De nombreux personnages illustres y séjournèrent dont Frédéric Barberousse, le roi René d'Anjou, François Ier et la reine Claude en 1516. De la partie médiévale dans la première cour, occupée autrefois par un fossé de 7 mètres de profondeur qui justifiait la présence d'un pont-levis, au XVIe siècle, le château s'embellit d'une exceptionnelle cheminée gothique. À la Révolution, après la mort du dernier archevêque, le château devient propriété de la ville. Le tremblement de terre de 1909 endommagea l'édifice, deux tours furent détruites ainsi qu'une partie des remparts.
Le Château de l'Empéri accueille chaque été le Festival international de musique de Salon-de-Provence Musique à l'Empéri.
L'église Saint-Michel. Construite au XIIIe siècle, elle présente un style de transition entre l'art roman et le gothique provençal. Elle dispose de deux clochers dont un à arcades (dit aussi clocher à peigne), le second fut ajouté au XVe siècle pour recevoir l'horloge de la ville. Le portail de style roman est remarquable par la qualité de ses sculptures. En dessous, se trouve l'agneau pascal surmonté d'une croix de malte portée par une hampe. Un couteau carolingien et deux diablotins (rappelant que le Mal existe mais qu'il doit rester hors des lieux saints) figurent au sommet de l'arc. La tour octogonale, côté nord, permet d'appuyer l'hypothèse d'une construction templière.
La porte de l'Horloge. Elle fut édifiée sur l'ancienne porte Farreiroux, vestige des remparts, pour remplacer l'horloge de l'église Saint-Michel. Les travaux débutés en 1626 s'achèvent en 1664. Sa porte comporte une niche qui abrite une Madone. L'écusson de « la loi » a remplacé celui du roi, gratté en 1792. La porte de l'Horloge a entièrement été restaurée en 2004.
La Collégiale Saint-Laurent. Le monument actuel, beaucoup plus vaste, fut édifié sur l'emplacement d'une ancienne chapelle du XIIIe siècle. L'archevêque d'Arles Jean de Cardonne posa la première pierre le 22 mars 1344 ; les travaux durèrent 100 ans. L'édifice s'écroula au début du XVe siècle ; trente ans après, le cardinal Louis Aleman, archevêque d'Arles, lance la reconstruction qui se terminera en 1480. L'édifice est érigé en collégiale en 1499. Elle fut le théâtre de violents combats au cours des guerres de la ligue, notamment durant la bataille avec le duc d'Épernon, chef des ligueurs, qui tenta en vain d'abattre le clocher. Elle abrite actuellement le tombeau de Nostradamus.
Nostradamus, né Michel de Nostredame (14 décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence - 2 juillet 1566) était un médecin[1]'[2] et apothicaire français. Pratiquant l'astrologie comme tous ses confrères à l'époque de la Renaissance, il est surtout connu pour ses prédictions sur la marche du monde
Sources : Wikipédia
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