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mardi 17 février 2009
La Rochelle (17) 16/02/09
Le Vieux-Port de La Rochelle est le port historique de la ville. Les deux tours médiévales qui en gardent l'entrée l'ont rendu mondialement célèbre.
C'est grâce à ce port que La Rochelle prit de l'importance durant la Guerre de Cent Ans, puis avec la découverte de l'Amérique.
Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, le Vieux-Port de La Rochelle a drainé plus de la moitié du trafic colonial vers la Nouvelle-France.
Le port de La Rochelle était, et il le fut longtemps, fortifié. Les deux tours qui veillent sur l'entrée, la tour Saint Nicolas et la tour de la Chaîne, témoignent de ces temps troublés où l'on craignait les attaques ennemies.
La tour Saint-Nicolas (XIVe siècle) est, avec la tour de la Chaîne et la tour de la Lanterne, l'une des trois tours du front de mer de La Rochelle, et l'une des deux tours emblématiques du Vieux-Port, dont elle constitue la majestueuse porte d'entrée. Elle a assuré pendant six siècles la défense de la passe et a servi de point d’attache à la chaîne, tendue depuis l’autre rive, et qui servait à interdire l'accès du port. Elle a été classée monument historique en 1879.
La tour de la Chaine,de là était tendue la chaîne, fixée dans la tour Saint-Nicolas sur l'autre rive, de manière à interdire l'accès du port (la tour de la Lanterne avait autrefois cette même fonction, car le port primitif situé au pied de celle-ci était également barré par une chaîne). Elle a été classée monument historique en 1879.
Il existait en fait à cet endroit deux tours de la Chaîne : une petite qui abritait le cabestan servant à tendre la chaîne, et une grande destinée à loger le capitaine de la tour, sa famille et la garnison. Les deux tours étant reliées entre elles par une galerie à deux niveaux.
Il n'existe pas de date de construction précise. D'après Claude Masse, la grosse tour fut construite entre 1378 et 1380. D'après d'autres documents, entre 1382 et 1390. La petite tour aurait été bâtie à une époque antérieure.
En 1651 une explosion détruisit gravement sa toiture, les mâchicoulis et le chemin de ronde pendant la Fronde.
En 1827 la petite tour de la chaîne fut détruite pour élargir l'entrée du port.
La restauration de la grande tour ne se fit qu'au XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Elle est également connue sous les noms de tour du Garrot, tour des Prêtres et tour des Quatre Sergents. Elle a été classée monument historique en 1879.
La tour de la Lanterne, d'une hauteur de 55 mètres, elle est constituée de deux parties. Sa base est un cylindre de 25 mètres de haut et de plus de 15 mètres de diamètre. Il est surplombé d'une flèche octogonale dont quatre des huit pans sont percés de fenêtres trilobées de style flamboyant. Chaque nervure est garnie de crochets.
Plusieurs salles superposées composent l'intérieur de la tour. On y trouve de nombreux graffiti, gravés dans la pierre par des marins anglais, espagnols ou hollandais, emprisonnés dans la tour entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle.
Une ordonnance du corps de la ville datant de 1209 mentionne déjà l'existence d'une "Tour de la Chaîne", n'ayant aucun rapport l'actuelle tour de la Chaîne, mais ayant la même fonction. En effet, celle-ci barrait alors l'entrée du port primitif de La Rochelle situé sur le ruisseau du Lafond.
Par la suite, celle-ci fut dénommée "Tour du Garrot" du nom de l'appareil de levage qui servait à désarmer les vaisseaux avant que ceux-ci puissent entrer dans le port. Le capitaine de tour était désigné comme étant le "désarmeur des nefs".
Selon Claude Masse le nouvel ouvrage commencé en 1445, incorpora par chemisage cette ancienne tour. Il ne fut achevé que 23 ans plus tard (1468), grâce au deniers personnels du maire de l'époque : Jean Mérichon . À l'origine elle formait l'angle sud-ouest de l'enceinte médiévale et sa tourelle à lanterne servait de phare et d'amer. Elle se situait à cette époque au bord de l'eau.
Conservé lors du rasement des fortifications en 1629, il fut ensuite intégré dans la nouvelle enceinte de 1689. De 1900 à 1914, une restauration sur des projets de Juste Lisch, puis sous la direction d'Albert Ballu, lui redonne son aspect médiéval.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_la_Lanterne
C'est grâce à ce port que La Rochelle prit de l'importance durant la Guerre de Cent Ans, puis avec la découverte de l'Amérique.
Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, le Vieux-Port de La Rochelle a drainé plus de la moitié du trafic colonial vers la Nouvelle-France.
Le port de La Rochelle était, et il le fut longtemps, fortifié. Les deux tours qui veillent sur l'entrée, la tour Saint Nicolas et la tour de la Chaîne, témoignent de ces temps troublés où l'on craignait les attaques ennemies.
La tour Saint-Nicolas (XIVe siècle) est, avec la tour de la Chaîne et la tour de la Lanterne, l'une des trois tours du front de mer de La Rochelle, et l'une des deux tours emblématiques du Vieux-Port, dont elle constitue la majestueuse porte d'entrée. Elle a assuré pendant six siècles la défense de la passe et a servi de point d’attache à la chaîne, tendue depuis l’autre rive, et qui servait à interdire l'accès du port. Elle a été classée monument historique en 1879.
La tour de la Chaine,de là était tendue la chaîne, fixée dans la tour Saint-Nicolas sur l'autre rive, de manière à interdire l'accès du port (la tour de la Lanterne avait autrefois cette même fonction, car le port primitif situé au pied de celle-ci était également barré par une chaîne). Elle a été classée monument historique en 1879.
Il existait en fait à cet endroit deux tours de la Chaîne : une petite qui abritait le cabestan servant à tendre la chaîne, et une grande destinée à loger le capitaine de la tour, sa famille et la garnison. Les deux tours étant reliées entre elles par une galerie à deux niveaux.
Il n'existe pas de date de construction précise. D'après Claude Masse, la grosse tour fut construite entre 1378 et 1380. D'après d'autres documents, entre 1382 et 1390. La petite tour aurait été bâtie à une époque antérieure.
En 1651 une explosion détruisit gravement sa toiture, les mâchicoulis et le chemin de ronde pendant la Fronde.
En 1827 la petite tour de la chaîne fut détruite pour élargir l'entrée du port.
La restauration de la grande tour ne se fit qu'au XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Elle est également connue sous les noms de tour du Garrot, tour des Prêtres et tour des Quatre Sergents. Elle a été classée monument historique en 1879.
La tour de la Lanterne, d'une hauteur de 55 mètres, elle est constituée de deux parties. Sa base est un cylindre de 25 mètres de haut et de plus de 15 mètres de diamètre. Il est surplombé d'une flèche octogonale dont quatre des huit pans sont percés de fenêtres trilobées de style flamboyant. Chaque nervure est garnie de crochets.
Plusieurs salles superposées composent l'intérieur de la tour. On y trouve de nombreux graffiti, gravés dans la pierre par des marins anglais, espagnols ou hollandais, emprisonnés dans la tour entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle.
Une ordonnance du corps de la ville datant de 1209 mentionne déjà l'existence d'une "Tour de la Chaîne", n'ayant aucun rapport l'actuelle tour de la Chaîne, mais ayant la même fonction. En effet, celle-ci barrait alors l'entrée du port primitif de La Rochelle situé sur le ruisseau du Lafond.
Par la suite, celle-ci fut dénommée "Tour du Garrot" du nom de l'appareil de levage qui servait à désarmer les vaisseaux avant que ceux-ci puissent entrer dans le port. Le capitaine de tour était désigné comme étant le "désarmeur des nefs".
Selon Claude Masse le nouvel ouvrage commencé en 1445, incorpora par chemisage cette ancienne tour. Il ne fut achevé que 23 ans plus tard (1468), grâce au deniers personnels du maire de l'époque : Jean Mérichon . À l'origine elle formait l'angle sud-ouest de l'enceinte médiévale et sa tourelle à lanterne servait de phare et d'amer. Elle se situait à cette époque au bord de l'eau.
Conservé lors du rasement des fortifications en 1629, il fut ensuite intégré dans la nouvelle enceinte de 1689. De 1900 à 1914, une restauration sur des projets de Juste Lisch, puis sous la direction d'Albert Ballu, lui redonne son aspect médiéval.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_la_Lanterne
Les cabanes Ostréicoles (17) 14/02/09
Visite des cabanes ostréicoles de la Tremblade et de Marennes d'Oléron
Eau douce ou eau salée ? L'une et l'autre mêlées
Le bassin ostréicole de Marennes-Oléron vit entre la mer et la Seudre. Une double culture qui a façonné les paysages et orienté les activités.
Pays du sel dès l'époque romaine, l'estuaire de la Seudre est devenu le royaume des huîtres.
Un monde à part
Deuxième activité de la presqu'île d'Arvert après le tourisme, l'ostréiculture est pratiquée en majorité par des entreprises familiales. Leur travail ont façonné le paysage.
Depuis toujours, l'espace est aménagé par l'homme, non pour être asséché mais au contraire pour permettre aux marées d'aller et venir dans les terres, de remplir les claires, de remonter les chenaux.
Collectées et élevées à l'embouchure du fleuve, les huîtres de la Seudre ont une particularité: elles sont affinées en claires. Ces bassins d'argile, anciens marais salants, quadrillent le marais. C'est là que l'huître, au terme du cycle d'élevage, prend son goût subtil et sa couleur verte, grâce à une algue microscopique, la navicule bleue.
le village des pêcheurs et des ostréiculteurs du Pays Royannais : le long des cabanes ostréicoles de la Seudre ou à travers les labyrinthes de "claires", ces anciens marais salants où, plusieurs mois durant, sont affinées les huîtres.
Historiquement, la zone marécageuse de La Tremblade dépendait des ateliers maritimes du roi et n'appartenait pas à des propriétaires privés. C'est encore le cas aujourd'hui puisque le marais et ses cabanes ostréicoles font partie du domaine public maritime et sont concédés par les collectivités locales. Dès 1830, la construction des premières cabanes sur ce domaine nécessite une autorisation préalable du préfet. Elles devaient répondre à des normes précises de dimensions et de fabrication que l'on trouve encore maintenant.
A l'arrière des cabanes, s'étendent les claires où les huîtres s'affinent et prennent leur goût noisette et leur couleur incomparables. Les cabanes ostréicoles, la plupart du temps, ne sont accessibles que par la voie maritime ou par un chemin de sentier.
Ces cabanes, témoins du travail des ostréiculteurs des XIXème et XXème siècles, sont actuellement en cours de classement.
Sources: http://www.pays-royannais-tourisme.com/
Eau douce ou eau salée ? L'une et l'autre mêlées
Le bassin ostréicole de Marennes-Oléron vit entre la mer et la Seudre. Une double culture qui a façonné les paysages et orienté les activités.
Pays du sel dès l'époque romaine, l'estuaire de la Seudre est devenu le royaume des huîtres.
Un monde à part
Deuxième activité de la presqu'île d'Arvert après le tourisme, l'ostréiculture est pratiquée en majorité par des entreprises familiales. Leur travail ont façonné le paysage.
Depuis toujours, l'espace est aménagé par l'homme, non pour être asséché mais au contraire pour permettre aux marées d'aller et venir dans les terres, de remplir les claires, de remonter les chenaux.
Collectées et élevées à l'embouchure du fleuve, les huîtres de la Seudre ont une particularité: elles sont affinées en claires. Ces bassins d'argile, anciens marais salants, quadrillent le marais. C'est là que l'huître, au terme du cycle d'élevage, prend son goût subtil et sa couleur verte, grâce à une algue microscopique, la navicule bleue.
le village des pêcheurs et des ostréiculteurs du Pays Royannais : le long des cabanes ostréicoles de la Seudre ou à travers les labyrinthes de "claires", ces anciens marais salants où, plusieurs mois durant, sont affinées les huîtres.
Historiquement, la zone marécageuse de La Tremblade dépendait des ateliers maritimes du roi et n'appartenait pas à des propriétaires privés. C'est encore le cas aujourd'hui puisque le marais et ses cabanes ostréicoles font partie du domaine public maritime et sont concédés par les collectivités locales. Dès 1830, la construction des premières cabanes sur ce domaine nécessite une autorisation préalable du préfet. Elles devaient répondre à des normes précises de dimensions et de fabrication que l'on trouve encore maintenant.
A l'arrière des cabanes, s'étendent les claires où les huîtres s'affinent et prennent leur goût noisette et leur couleur incomparables. Les cabanes ostréicoles, la plupart du temps, ne sont accessibles que par la voie maritime ou par un chemin de sentier.
Ces cabanes, témoins du travail des ostréiculteurs des XIXème et XXème siècles, sont actuellement en cours de classement.
Sources: http://www.pays-royannais-tourisme.com/
Phare de la Coubre (17) 14/02/09
Le phare de la Coubre, édifié en 1905, est le troisième du nom. Les édifices qui l'ont précédé n'ont pas résisté aux assauts de la mer, érodant inexorablement la côte. Par précaution, le phare actuel a été construit à plus d'un kilomètre et demi en retrait du précédent. Mais il est aujourd'hui à 250 mètres du rivage. Sa situation est risquée, à l'extrémité nord de l'estuaire de la Gironde, sur la Pointe de la Coubre exposée aux tempêtes et aux courants. Du haut du phare, le regard embrasse un panorama splendide sur l'ensemble de la presqu'île, de la Baie de Bonne Anse à la Seudre.
Sa portée lumineuse : 28 miles soit 52 kilomètres !
C'est un des phares les plus puissants de France. Sa tour culmine à 64 m, hauteur que l'on atteint après avoir gravi les 300 marches de l'escalier en colimaçon.
Au pied du phare, un Ecomusée évoque les aventures maritimes et la vie du phare avec l'exposition de nombreux objets souvenirs.
Source : http://www.pays-royannais-tourisme.com
Sa portée lumineuse : 28 miles soit 52 kilomètres !
C'est un des phares les plus puissants de France. Sa tour culmine à 64 m, hauteur que l'on atteint après avoir gravi les 300 marches de l'escalier en colimaçon.
Au pied du phare, un Ecomusée évoque les aventures maritimes et la vie du phare avec l'exposition de nombreux objets souvenirs.
Source : http://www.pays-royannais-tourisme.com
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